Ce que l’on retiendra surtout des retombées des élections tenues à l’assemblée générale de la CAF, c’est sans doute la chute de l’autrefois intouchable président Issa Hayatou. Cependant, d’autres positions ont été disputées et attribuées. Myafricainfos.com vous en propose un bilan.

Précédemment au début des élections, dans la matinée du 16 Mars, des propositions de réforme ont été soumises à l’assemblée, la coutume à chaque session ordinaire. Comme résultat, entre autres, le Zanzibar a été unanimement accepté en tant que nouvelle et 55ème nation membre de la CAF. Aussi, une remise de prix à des personnes d’honneur ayant contribué au progrès du sport a été faite.

Suite à la première séance des votes qui a donné lieu au détrônement de monsieur Hayatou, c’était le tour des délégués de décider sur aussi bien la future composition du comité exécutif de la CAF que les représentants africains au comité de la FIFA.

Après dépouillement, la liste des élus, désormais représentants zonaux se présente comme suit :

Nord: Fouzi Lekjaa;      

Ouest A: Hassam Musa Bility;

Ouest B: Amaju Melvin Pinnick;  

Centre-Est: Suleiman Hassan Waberi;

Sud: Danny Jordann;

Candidate Féminine : Isha Johansen.

La liste des représentants africains au comité de la FIFA se compose comme ceci:

Zone Arabe portugais espagnol   Tarek Bouchamoui (Tunisie);

Zone Francophone  Omari Constant Selemani (RDC);

Zone anglophone  Kwesi Nyantakyi  (Ghana);

Catégorie ouverte Almany Kabele Camara (Guinée).

Une nouvelle administration, de nouvelles implications

Les relations entre la direction de la FIFA et celle de la CAF auraient été tendues ces derniers mois pour des raisons évidentes, notamment :

Le fait que Hayatou soit un protégé de l’ex président Sepp Blater auquel Gianni Infantino, le nouveau a succédé.

Sous Infantino des reformes, lesquelles raffermissent  le processus démocratique dans la gouvernance du football, ont été effectuées au sein de la FIFA et devraient être applicables à toutes les autres confédérations continentales y compris la CAF, Où Hayatou détenait plus ou moins un pouvoir central grâce à son influence sur le système.

Le soupçon que le président de la FIFA ait soutenu et contribué à la campagne de Dr Ahmad couplé à la posture d’Issa Hayatou vis-à-vis d’Infatino et vice versa au cours du congrès corroborent cette théorie.

Un nouveau président à la CAF comme à la FIFA impliquerait plus d’entente, de collaboration entre les deux instances, chose qui serait bénéfique aux fédérations africaines en ce qui concerne l’apport de soutien au développement à la base du sport, voire potentiellement une meilleure représentation numérique à la coupe du monde. (On parle de 9-10 places sur 48 équipes)

Pour ce qui est du continent, le souhait est de voir toutes les fédérations impliquées dans les prises de solution et donner ainsi une image transparente à la CAF.

C’est une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire du football africain, on attend de voir ce qui y sera écrit dans les années à venir.

Par Dayane K. TETEKPOR (Twitter: @Dayanekomih)

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